Formalités : Passeport en cours de validité et visa. Les ressortissants des pays membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) en sont dispensés.
Santé : Certificat de vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire. Traitement anti-paludéen conseillé, sous prescription médicale. Crème anti-moustique et protection solaire sont à prévoir.
Horaire : TU + 1 heure.
Temps de vol : vols Air Afrique et Air France à partir de la France : 8 h à 9 h selon les itinéraires (direct ou avec escales).
Hébergement : sous tente, en bungalows, en chambre d’hôtel individuelle, double, triple.
Voltage : 220 volts, alternatif (50 périodes par seconde ou hertz).
Monnaie : le franc CFA (XAF), valeur : 1 EUR = 655.96 FCFA / 1 dollar USA = 589.47 FCFA.
Langues officielles : le français et le sängö.
Le climat
Le climat qui est tropical (humide au sud, sec au nord), se répartit presque équitablement en deux saisons :
– la saison de pluies de mai à octobre avec des précipitations qui se situent entre 950 à 1700mm (Bambari se situe ainsi dans une zone intermédiaire) ;
– la saison sèche de novembre à avril.
Il est recommandé de prévoir un équipement vestimentaire adapté dit “tropical” : short, bermudas, pantalons et chemises de toile, tee-shirts, petit pull pour le soir ou les premières heures matinales généralement fraîches en saison sèche.
Sites touristiques naturels et culturels
La République Centrafricaine est abondamment arrosée par une grande quantité d’eaux et de rivières qui jaillissent des deux grands bassins : le Chari au Nord, et le Congo au Sud alimenté particulièrement par l’Oubangui et la Sangha.
Deux sites constituent aussi le fleuron du tourisme le plus envié de la République Centrafricaine : tout d’abord, le Parc National de Gounda Saint-Floris dans le nord du pays – ensuite, le Parc National Dzanga-Ndoki et la réserve spéciale de Dzanga-Sangha dans le sud.
A) Le Parc national Gounda Saint-Floris fut créé le 17 mai 1979 par les autorités centrafricaines afin de protéger l’environnement exceptionnel et la faune qui s’y trouve.
La réserve, située au Nord et Nord-Est, dans les régions frontalières du Tchad et du Soudan, à 800 km de Bangui, abrite sur 18 000 km2 de savane boisée, traversée par les rivières Gounda et Koumbala (où deux camps s’y sont implantés), une faune abondante et variée : girafes, babouins, singes verts, singes Kolob, buffles, hyènes, phacochères, élans de Derby, cobs Defassa, cobs de Buffon, bubales, antilopes cheval, antilopes, damalistiques, pythons, lions, panthères, guépards… Les cours d’eau sont le paradis des crocodiles et la mare de Gata accueille la plus grande concentration d’hippopotames au monde. Sans oublier les cinq cents espèces d’oiseaux, mine d’or pour les ornithologues : autruches, aigles pêcheurs, vautours, marabouts, pélicans, milans, grues cendrées du Nil aux pattes rouges, pintades, guêpiers, rolliers multicolores. Longtemps et lourdement braconnés, les éléphants réapparaissent aujourd’hui, en larges troupeaux.
Deux campements complètent cette infrastructures : celui de la Gounda disposant de 7 bungalows, 14 chambres, et, celui de la Koumbala qui se compose de 2 bungalows de 2 chambres et de 2 maisons, et qui peut accueillir 20 personnes (accès par air et par route).
B) Le Parc Dzanga-Ndoki et la réserve spéciale de Dzanga-Sangha.
Le second site touristique important se trouve au Sud et au Sud-Ouest près des frontières du Congo et du Cameroun, là où commence la grande forêt équatoriale : il se compose du Parc National Dzanga-Ndoki (122 000 ha) et de la réserve spéciale de Dzanga-Sangha (336 000 ha).
Les pistes qui serpentent à travers la forêt, les pirogues qui fendent les rivières, les oiseaux de toutes les couleurs, les hippopotames, les gazelles, les pangolins, les singes, les différentes essences sylvestres, les gigantesques arbres séculaires, font le charme de cette région.
Aller à la rencontre des populations de la forêt comme les Mbaka, les Monzombo, et plus particulièrement les millénaires hommes de “petite taille” appelés Pygmées, Aka, Bayaka, Bambénzélé ou encore Bambinga, revient à graver dans la mémoire un agréable souvenir.
Un détour par Bayanga par exemple donnera l’occasion de faire la connaissance des Pygmées, Maîtres du temps, leur mode de vie, leur culture. Les Pygmées vivent de chasse, de pêche, de cueillette; mais de plus en plus de types de travaux longtemps accomplis par les voisins de “grande taille”. Ils sont des fins connaisseurs de la faune et des flores de la grande forêt équatoriale, ainsi que de la pharmacopée. Ce sont des grands chasseurs d’éléphants, de fauves tels que la panthère, et autres animaux, à l’arbalète, à l’arc, au filet, au piégeage. Enfin, la polyphonie pygmée charmera des oreilles jamais exercées.
Ici et là dans le pays, des sites et des parcs aménagés, des sources thermales (sources chaudes de Dissikou), des chutes d’eau pittoresques (Boali, Mbi), des grottes, des cavernes, des mares (lac des caïmans), des gouffres, des peintures rupestres, des mégalithes, qui sont des traces d’une civilisations ancienne, incitation à la curiosité : tourisme, écosystème, art, se conjuguent harmonieusement.