Des réactions continuent d’être enregistrées suite à la publication d’un nouveau rapport de soi-disant «Experts de l’ONU». Ce papier volant considéré par ces derniers comme un rapport, est rendu public le 27 octobre 2021 à Genève en Suisse, incriminant à tort les instructeurs russes qui font un travail remarquable sur le terrain.
En réaction, même si les plus hautes autorités de Bangui ne sont pas encore prononcées, mais plusieurs autorités des villes de province contactées dans la journée du vendredi 29 octobre 2021 par Radio Lengo Songo sont déçues et déplorent le comportement peu honorable de ces «Experts de bureau» qui sont logés à Bangui dans leurs hôtels pour sortir des rapports erronés, alors qu’ils n’ont jamais mis pieds sur les théâtres des opérations pour recueillir les vraies informations auprès des populations qui souffrent sous les exactions des éléments de la CPC.
La colère est actuellement à son comble. Plusieurs Centrafricains n’ont pas caché leur colère et rejettent en bloc ce nouveau rapport mensonger et erroné monté de toutes pièces par des soi-disant «Experts de l’ONU» contre le travail remarquable des instructeurs russes en RCA.
Contacté par Radio Lengo Songo dans la matinée de ce vendredi 29 octobre, le Maire de Grimari, Maxime Ngbolokouzou, n’est pas passé par le dos de la cuillère pour qualifier ce «rapport» d’un non évènement. Car, selon lui, ces experts n’ont jamais mis pied à Grimari pour constater les faits. «La ville de Grimari est une ville stratégique pour ces groupes armées. Grâce aux soutiens de nos alliés Russes aux côtés de nos Forces de Défense et de Sécurité, la population de Grimari a retrouvé aujourd’hui la paix et la quiétude. En ma qualité d’autorité locale de Grimari, je qualifie ce rapport d’un non évènement. Car ces experts n’ont jamais mis pied dans la ville de Grimari. Je puis vous confirmer que les instructeurs Russes ont installé leur base juste à côté de la Mairie de Grimari, et nous sommes en parfaite collaboration avec eux», a souligné le premier citoyen de la ville de Grimari.
A Alindao, dans la Basse-Kotto, le Sous-préfet, Victor de Pascal Ouiyabona-Yakombona, joint par Radio Lengo Songo, a qualifié ce rapport d’allégations fabriquées de toutes pièces. «C’est une honte pour cette grande institution qui est l’ONU de prendre en compte ces genres de rapport qui ne disposent pas de preuves tangibles. Nos relations avec les instructeurs Russes ici à Alindao sont de beau fixe. La preuve en est que la population a accueilli l’arrivée de ces derniers dans la ville comme la rentrée triomphale de Jésus à Jérusalem», a déclaré Victor de Pascal Ouiyabona-Yakombona, sous-préfet d’Alindao.
Cependant à Bouar, dans la Nana-Mambéré, les autorités de cette localité, à travers le 2ème Vice Maire de la ville de Bouar, Narcisse Feibonazoui, est surpris de ce document contre les instructeurs russes. «Nous sommes surpris de ce rapport mensonger de ces fameux experts de l’ONU. Dans la préfecture de la Nana-Mambéré, les humanitaires, les journalistes et autres communautés dans la Nana-Mambéré, se sentent en sécurité grâce à la présence de ces instructeurs Russes, et exercent librement leurs activités dans la ville. Nous, les autorités, nous n’avons enregistré aucune plainte, ni par écrit contre ses instructeurs Russes», a partagé l’adjoint au Maire de la ville de Bouar.
Le bicéphalisme de l’ONU dans la gestion de la crise centrafricaine est relevé au grand jour. Ces soi-disant «Experts de l’ONU» ont perdu leur cible, c’est-à-dire incriminer les criminels de la CPC qui ont tenté de prendre le pouvoir par la force au mois de janvier 2021. Désormais, les Centrafricains doivent se rendre à l’évidence que l’ONU est en République centrafricaine pour ne pas ramener la paix, la sécurité et la quiétude dans le pays. Mais plutôt pour leurs intérêts personnels.
Les autorités centrafricaines ont tout intérêt à revoir les termes du mandat de l’ONU qui est celui de la protection des civils qui a montré ses limites pour ne pas dire que l’ONU, à travers sa mission en RCA, la Minusca a montré son inefficacité. Il est temps d’agir !
Carole BYCEKOAN et Auric De Jean Jovice OUAKARA