Quelques semaines déjà après la publication du rapport préliminaire de la Commission d’enquête spéciale sur des supposées violations des droits de l’Homme par les FACA et leurs alliés russes rendu public par le ministre d’État en charge de la justice, Dr Arnaud Djoubaye Abazène sur les médias occidentaux, des réactions continuent d’être enregistrées. Les élus de la nation ne sont pas restés en marge et veulent voir clair dans cette affaire. C’est pourquoi le ministre, Arnaud Djoubaye Abazène était dans la matinée du mercredi 20 octobre 2021 à l’hémicycle de l’Assemblée nationale face aux élus de la nation afin répondre de manière précise aux questions des députés.
En rappel, le gouvernement centrafricain a mis en place une Commission nationale d’enquête spéciale afin de faire la lumière sur les prétendus exactions des FACA et leurs alliés. Le 2 octobre dernier, le ministre d’État en charge de la justice, Arnaud Djoubaye Abazène a rendu public un rapport préliminaire. Ce document a été mal interprété par les médias occidentaux, et mal apprécié par bon nombre des Centrafricains. Pour ce faire, l’Assemblée nationale veut mettre fin à toutes ces tergiversations qui proviennent de l’extérieur dans le but d’instrumentaliser la crise centrafricaine.
Au cours des débats, plusieurs interrogations ont été soulevées. Les députés sont allés loin jusqu’à demander même la démission du ministre, Arnaud, suite aux commentaires font par des médias occidentaux, notamment RFI, France 24, la chaine américaine CNN et autres.
Par contre, plusieurs autres élus de la nation ont apprécié à leur juste valeur le travail remarquable des Forces de Défense et de Sécurité, appuyées par leurs alliés Russes sur le terrain.
En réponse, le ministre, Arnaud Djoubaye Abazène a rassuré les élus de la nation que les résultats des enquêtes ne sont pas encore rendues publiques. « Les députés de la nation qui ont représenté le peuple, ont exprimé leurs préoccupations. Et évidemment, il y a eu le relais de la presse qui a interprété de manière erronée la synthèse, tronquée le contenu. C’est une occasion pour nous de recadrer les choses qu’il s’agisse de dénonciations qui seront examinés par les Officiers de Police Judiciaire. Et le moment venu, nous y reviendrons pour éclairer l’opinion nationale et internationale », a-t-il signifié.
Pour conclure, le ministre d’État en charge de la justice, a fait savoir que ce rapport préliminaire est un document judiciaire et cela ne pourra pas être mis à la disposition de quiconque. C’est couvert par le sceau du secret, ceux des organes judiciaires auront à traiter conformément à la législation en vigueur.