L’une des choses dont la République centrafricaine a besoin pour sortir définitivement de son cycle infernal de crise est sans doute la relance socioéconomique. Cependant, les Centrafricains ont d’abord besoin d’infrastructures publiques efficaces, afin de faire face aux problèmes d’éducation, de formation et de santé.
Tout récemment, la Banque Mondiale (BM) et le Fonds Monétaire International (FMI) ont salué les efforts déployés par les autorités centrafricaines à propos du taux élevé de la croissance économique à 4,6% avec une projection de plus de 6% pour les années à venir. Ces chiffres ont démontré à suffisance l’amélioration de la santé économique de la RCA. Et pour cause !
La République centrafricaine, est sans doute l’un des pays les plus riches de la sous-région d’Afrique centrale. Ses multiples ressources naturelles en plus de sa population majoritairement à 70% de jeunes ont contribué efficacement à cette bonne mine socioéconomique.
Quelques faits marquants.
Le Chef de l’Etat et son gouvernement ont beaucoup plus misé leurs efforts dans l’assainissement des finances publiques et la relance des secteurs productifs qui constituent l’une des priorités à travers le RCPCA.
Depuis 2019, le gouvernement centrafricain a favorisé l’augmentation des recettes de l’Etat dans les secteurs productifs et commerciaux, favorisant ainsi l’amélioration des investissements internes et réduire de manière drastique l’aide budgétaire.
C’est cette dynamique qui a poussé le Fonds Monétaire International (FMI) à féliciter les progrès notables du gouvernement accomplis dans les réformes structurelles et la préparation des élections couplées de 2020. Au cours de la mission du FMI en Centrafrique qui s’est déroulée du 28 septembre au 9 octobre 2020, cette institution internationale a relevé plusieurs progrès.
L’amélioration des finances publiques a permis ces derniers moment au Président de la République, Chef de l’Etat, Professeur Faustin Archange Touadéra de lancer les grands chantiers de constructions à Bangui, ainsi qu’à l’intérieur du pays (construction des routes, écoles, centres de santé et leur dotation en médicaments, intégration des jeunes dans la Fonction publique, paiement des arriérés de salaire des régimes précédents, organisation de plusieurs rencontres en faveur de la paix, recrutement des jeunes dans les forces de défense et de sécurité…), la liste est exhaustive.
Ajouté à cela, la contribution du gouvernement centrafricain à hauteur d’un milliard de FCFA pour les prochaines élections. Ces actions patriotiques démontrent à suffisance que la santé des finances publiques s’améliore progressivement et permettra à la République centrafricaine de sortir définitivement de la crise qui n’a que trop duré.