Créée le 14 mars 2017 à travers la signature d’une convention entre l’Institut Pasteur et l’Université de Bangui, l’évènement baptisé « Les Journées Scientifiques de Bangui « est un cadre de partage d’expériences scientifiques entre ces deux institutions.
L’objectif visé à terme de cette collaboration entre le l’Institut Pasteur et l’Université de Bangui est de parvenir à la création d’un pôle d’excellence dans le domaine de la recherche scientifique en République Centrafricaine.
La création des Journées Scientifiques de Bangui placée sous le thème« Les Pathologies Tropicales Émergentes et Réémergence, les Défis de la Science », vise à l’exploitation commune des potentialités scientifiques et de recherche de ces deux institutions dans le domaine de la santé et surtout de la santé publique.
Nous vous proposons les mots de circonstances du Président de la République Professeur Faustin Archange TOUADERA à cette occasion.
“Je voudrais saluer à nouveau et saluer les imminents conférenciers venus de tous les horizons pour animer cette deuxième Édition des journées scientifiques de Bangui et dire un mot étant profondément touché par l’intérêt de l’évènement qui nous réunit cet après-midi. Les journées scientifiques de Bangui comme toute réunion scientifique, constitue une occasion pour les scientifiques de pouvoir présenter les résultats de leurs travaux, les innovations, les découvertes, les nouvelles technologies ainsi que les nouvelles idées permettant d’apporter un plus dans la vie des populations et de leurs sociétés. Les organisateurs de cette deuxième édition des journées scientifiques de Bangui ont choisi un thème sur la santé publique intitulé « Les Pathologies Tropicales Émergentes et Réémergences, les défis de la science ». C’est un véritable sujet d’actualité avec le VIH-SIDA, Ebola, la résistance aux antibiotiques, et surtout la COVID 19 qui résulte de l’infection par le sarcome II qui est un thème transversale qui nous met devant nos responsabilités vis-à-vis de la santé de nos populations.
Ce thème est en adéquation avec les différentes préoccupations concernant le bouleversement de l’écosystème liée à la haute de la température qui résulte de l’action de l’être humain aussi bien sur la destruction des forêts, la surpopulation mondiale et l’exploitation effrénée des ressources naturelles qui constituent la principale thématique de la COP 26 à laquelle nous venons de prendre part à Glasgow.
En effet, les conséquences se traduisent par la nouvelle apparition et la réapparition des microorganismes à savoir : les virus, les bactéries, les parasites et les champignons qui sont en train de faire beaucoup de mal à nos populations. Je remercie vivement les organisateurs qui ont pu rassembler les conférenciers de haut niveau qui vont transmettre au cours de ces échanges, leurs expériences ainsi que les expériences de leurs pays respectifs pour la lutte contre les agents pathogènes qui constituent également un frein au développement économique et social de notre pays. Les participants vont présenter les résultats de leurs travaux de recherche. Je suis de près l’avenir de la recherche biomédicale dans notre pays, car le développement d’un pays est souvent lié à la bonne santé de sa population qui est déterminée par l’innovation, les découvertes et les inventions scientifiques dans ces domaines”.