LA RCA ET LA BANQUE MONDIALE SIGNENT DEUX CONVENTIONS DE FINANCEMENT D’UN MONTANT DE 125 MILLIONS DE DOLLARS

19 Septembre 2021
Le Président de la République Son Excellence Professeur Faustin Archange TOUADERA a présidé ce jour, vendredi 17 septembre 2021, une réunion de travail avec M. Ousmane DIAGANA, Vice-Président de la Banque Mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique Centrale. En visite de travail en terre centrafricaine, la délégation de la Banque Mondiale a eu des échanges fructueux avec le Président de la République et son Gouvernement au Palais de la Renaissance.
Le Président de la République, Professeur Faustin Archange TOUADERA s’est aussi entretenu durant plusieurs minutes avec Monsieur Ousmane DIAGANA. Les deux hautes personnalités ont fait le tour d’horizon de la situation économique de la RCA et l’état du financement du développement dans ce pays avant de décider du renforcement de leur coopération.
Ensuite, le Président TOUADERA et son hôte de marque ont procédé à la signature deux conventions :
La première est une convention de financement du développement du Capital Humain. Ce projet va être financé sous forme de don pour un montant de 50 millions de dollars, soit environ 27 milliards de FCFA sur 5 ans.
La deuxième convention qui est financée à hauteur de 75 millions d’euros sur 5 ans, concerne le rétablissement des infrastructures et la connectivité.
Enfin, le Président de la République Faustin Archange TOUADERA et le Vice-Président de la Banque Mondiale Ousmane DIAGANA ont animé ensemble une conférence de presse devant un parterre des journalistes de la presse nationale et internationale.
Le Président TOUADERA a dans ses mots de circonstance exprimé sa joie de voir la délégation de la Banque Mondiale mener cette visite de travail dans son pays. Il a remercié cette institution internationale pour tout le précieux soutien qu’’il ne cesse d’apporter à la République Centrafricaine depuis plusieurs années. La République Centrafricaine, dit-il, entretient de très bonne relation avec la Banque Mondiale grâce au travail qu’elle mène pour soutenir les projets de développement après la crise que militaro-politique qu’elle a connue.
La signature de ces deux conventions très importantes, poursuit-il, s’inscrit dans le cadre du soutien à la RCA dans son élan de reconstruction.
« Nous remercions très sincèrement le Vice-président et la Banque Mondiale et surtout pour cette visite qui nous honore et qui marque un focus sur la République Centrafricaine. J’ai profité de cette occasion pour réaffirmer notre engagement à travailler, à soutenir les reformes pour permettre à la Banque Mondiale de continuer à nous aider ».
Prenant la parole à son tour, le Vice-président de la Banque Mondiale M. Ousmane DIAGANA a salué la vision du Président TOUADERA en faveur de la stabilité, de la paix et de la sécurité dans le pays. Il a reconnu et encouragé les efforts qui sont en train d’être menés par les autorités centrafricaines pour créer les conditions pouvant aboutir à la prospérité de la République Centrafricaine.
Pour Monsieur Ousmane DIAGANA, cette visite est l’occasion pour lui de réitérer l’engagement de la Banque Mondiale à soutenir la RCA dans ses actions en faveur la lutte contre la pauvreté. Il a relevé l’importance de la mise en place des programmes vitaux qui sont contributeurs de dividendes pour l’économie du pays ainsi que la création des emplois pour les jeunes. Enfin, M. DIAGANA a réaffirmé la solidarité de la Banque Mondiale à la RCA face aux multiples crises qu’elle a connues et surtout, celle liée à la pandémie à coronavirus qui n’est pas sans conséquences sur son économie.
« La Banque Mondiale est une institution de développement, c’est un partenaire des pays. Mais je dois surtout dire que c’est une banque qui appartient au pays. Dès lors, il est normal que lorsque nous nous déplaçons, nous écoutons les autorités, mais également les populations et les autres partenaires qui œuvrent aussi dans le pays »
La République Centrafricaine et la Banque Mondiale, conclut-il, doivent continuer à travailler de concert afin de mettre en valeur les potentialités dont elle dispose, mais également de faire face aux défis qui entravent son développement socio-économique.