Brosseni Luc: « Toutes les zones de la République centrafricaine doivent être réintégrées dans le Processus de Kimberley »

29 Juillet 2021

Le Processus de Kimberley (PK) est un forum de négociation international tripartite réunissant les représentants des États, de l’industrie du diamant et de la société civile depuis mai 2000. Les discussions au sein de cette plateforme ont abouti au lancement d’un régime international de certification des diamants (Système de certification du Processus de Kimberley – SCPK) en janvier 2003.

Depuis les récentes crises qui ont secoué la RCA, le pays était placé sous la sanction du processus de Kimberley interdisant le pays d’exploiter ses ressources minières et énergétiques du fait que certaines régions étaient sous contrôle des groupes armés qui exploitent illicitement les diamants et ors. Pour l’heure, plusieurs zones du pays sont désormais sous contrôle du pouvoir légitime donc, nécessité de levée totalement cette sanction qui bloque l’économie Centrafricaine.

Selon Luc Florentin Simplice Brosseni Yali, expert en processus de Kimberley, la RCA compte au total 24 sous-préfectures principales de productions de diamants dont 14 dans la partie Ouest, 10 dans la partie Est du pays. Dans le cadre de relèvement des défis liés à la chaine des traçabilités du diamant brut en RCA, le gouvernement Centrafricain vient de doter le Secrétariat permanent du processus de Kimberley d’un cadre juridique adéquat.

Le représentant de Kimberley, a ajoute que le gouvernement Centrafricain a fait des efforts considérables pour que la majeure partie du pays soit déjà sécurisée pour le moment. En ce moment, les groupes armés ne sont plus en position de force car, les FACA et leurs alliés ont pu les neutraliser déjà.

Aujourd’hui, le fait que la RCA est sous cette sanction, c’est l’économie du pays qui est en berne. Il est très important que tous les moyens soient mis en place pour que cette sanction soit totalement levée.

Pour ce représentant du processus de Kimberley, la RCA a déjà remplie presque toutes les conditions pour que cette sanction soit totalement levée. Il est temps que l’économie centrafricaine renait de ses cendres avec l’exploitation et l’exportation des diamants et ors qui ont une importance capitale dans le relèvement économique du pays.