Le Gouvernement centrafricain a publié un communiqué officiel condamnant l’attaque de bandits contre la commune de Kouki, près de Bossangoa.
Selon le document, dans la matinée du 21 juillet, les rebelles de la « Coalition des patriotes pour le changement» (CPC) ont attaqué un village à 12 kilomètres de la ville de Bossangoa, située dans la préfecture d’Ouham. Ils ont ouvert le feu sur des civils, faisant huit morts.
Le Ministre de la communication et porte-parole du Gouvernement, Monsieur Serge-Ghislain Djory a exprimé ses sincères condoléances aux familles des victimes au nom des autorités et leur a promis son soutien.
« Le Gouvernement assure la communauté nationale et internationale qu’il va ouvrir une enquête judiciaire. Son objectif sera d’identifier les auteurs de ces crimes, leurs complices et la poursuite des auteurs. Les autorités se déclarent fermement déterminées à lutter contre l’impunité et les violations des droits de l’homme », indique le communiqué.
Les autorités de la RCA notent que les ennemis de la République sont les rebelles de la CPC qui restent sur son territoire. Cependant, avec l’aide d’instructeurs russes, l’armée nationale achèvera bientôt le ratissage du pays des bandits.
Les citoyens ordinaires adoptent une position similaire. Dans la matinée du 22 juillet, des provocateurs inconnus ont tenté d’organiser un rassemblement à Bossangoa pour transférer la responsabilité de l’incident aux instructeurs russes. Selon les médias locaux, on a offert de l’argent aux gens pour participer à l’activité anti-russe.
Les habitants ont refusé de participer à une telle manifestation, car ils savent que le crime a été commis par les radicaux de la « Coalition ». Quant aux spécialistes russes, ils n’ont pas quitté la ville et il n’y a aucune raison de les associer à l’attaque contre Kouki.
Il y a qielque temps, on a appris qu’un détachement spécial de la gendarmerie avait été envoyé sur les lieux. Sa tâche consiste à enquêter sur l’affaire et à identifier les malfaiteurs.
