La reconstruction de la République centrafricaine est la principale préoccupation du gouvernement après la défaite de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC). Les autorités et les partenaires centrafricains ont porté leur attention sur la production du maïs. L’agriculture reste un secteur prometteur dont le développement devrait largement résoudre le problème de la pauvreté et de la faim.
Le Ministre de l’Economie, de la Planification et de la Coopération Félix MOLOUA a visité le complexe industriel de HUSACA. Son intérêt a été attiré par la nouvelle installation pour la production de pain de farine de maïs. La capacité de la machine est 30 tonnes par jour.
Monsieur MOLOUA a souligné que le gouvernement tente de surmonter la pénurie alimentaire qui touche une grande partie de la population du pays. Le redémarrage de la filière maïs fait partie de la stratégie du Président Faustin-Archange Touadéra.
Les efforts de la RCA sont soutenus par la Banque africaine de développement (BAD), qui a apporté un soutien financier. En outre, le Programme alimentaire mondial des Nations unies travaille avec Bangui.
Les organisations contribuent à la mise en œuvre d’un programme visant à moderniser la production et la transformation du maïs. Cette question n’a été évoquée qu’en 2020. Cependant, un certain succès est déjà évident: de nombreux habitants du pays vendent une partie de la récolte et ainsi soutiennent leurs familles.
Le Directeur exécutif de HUSACA, Hariri Read, soutient l’accent mis par le gouvernement sur le maïs. Il pense que cette culture reste un aliment de base pour la RCA. Les gens ne se contentent pas de le manger, mais l’utilisent comme la nourriture pour des animaux et même comme la fertilisation.
- Hariri est convaincu que, par le passé, la mauvaise qualité des semences et le manque de la fertilisation, étaient à l’origine des faibles rendements du maïs. Les autorités s’efforcent de lever les obstacles et d’atteindre leurs objectifs.
Le pays africain souffre depuis des années de multiples crises politiques et de conflits armés. Le secteur agricole a subi des pertes importantes, ce qui a provoqué une famine et une baisse des revenus de la population. Les Forces armées centrafricaines ont assuré la sécurité de l’État et lui ont permis de se développer.
Le dirigeant centrafricain Faustin-Archange Touadéra a souligné à plusieurs reprises qu’il consacrerait son second mandat présidentiel à la reconstruction de la République. Le Chef de l’État a prévu de nombreux projets qui toucheront tous les aspects de la vie. Les partenaires internationaux, y compris la Russie, sont prêts à soutenir ce travail et à aider la RCA à franchir une nouvelle étape.