Communiqué des observateurs de l’ONG « ON SAUVE LE PAYS » sur le bilan du monitoring des élections législatives et présidentielle en République Centrafricaine

2 Janvier 2021

Le monitoring a été effectué par les observateurs de notre organisation qui ont été présents dans les bureaux de votes dans la plupart des préfectures de la RCA.

Les observateurs de notre organisation soulignent que les élections législatives et présidentielle se sont tenues conformément aux normes du Code Electoral qui représente la base de la mise en place des élections et garantit aux citoyens la réalisation de leurs droits électoraux.

Les observateurs de notre organisation indiquent que dans un nombre des préfectures le scrutin se déroulait dans un contexte assez tendu. Cependant les conditions techniques, d’organisation et de droit ont été crées pour la.mise en place du monitoring.

Les observateurs ont eu la possibilité de connaître le travail des bureaux de vote et d’obtenir toutes les informations nécessaires. Ils ont pu accomplir leur mission d’une manière ouverte et indépendante, sans dépasser le cadre préscrit par la législation de la République Centrafricaine et sans s’ingérer dans le processus électoral.

Le scrutin se faisait de façon secret et se déroulait généralement dans une ambience de quiétude. Il y avait des files d’attente des électeurs devant les bureaux de vote ce qui temoigne de haut niveau de sens civique et de la motivation des électeurs.

Les évaluations et les conclusions préalables faites par nos collaborateurs reposent sur leur propres observations, sur l’analyse du matériel factuel aussi bien que sur les informations issues de l’ interaction efficace avec les observateurs des autres organisations internationales.

Les observateurs de notre organisation n’ont pas fixé des défauts ou des violations importants qui pourraient impacter d’une manière ou de l’autre les résultats du scrutin.

Selon nos observateurs, les élections législatives et présidentielle qui se sont passées en RCA témoignent en règle générale de la croissance signifiante du niveau de processus électoral dans le pays aussi bien que de la nécessité de sa mise au point ultérieure du point de vue juridique et d’organisation.