Après une longue période de suspension suite aux mesures barrières édictées par les autorités centrafricaines afin d’éviter la propagation de Coronavirus en Centrafrique, la formation dispensée par des instructeurs militaires russes a repris de plus bel à Bérengo avec 400 éléments des Forces Armées Centrafricaines (FACA).
Les Forces Armées Centrafricaines ne cessent de monter en puissance. Après leur dotation en véhicules blindés par la Fédération de Russie, la concrétisation de promesses de ce pays ami vont bon train. Une nouvelle vague de 400 éléments des FACA ont repris leur formation à Bérengo. Ces formations dispensées par des instructeurs militaires russes ont déjà permis aux FACA de remporter plusieurs victoires devant des criminels dans l’arrière-pays.
Cependant, il faut noter au passage que la superficie du Centrafrique exige un effectif considérable de soldats. Qui dit soldats, dit formation et équipements. Qui dit équipements, dit un budget adéquat pour l’armée. C’est une question de volonté politique, car «gouverner c’est prévoir» a dit le feu président-fondateur Barthélemy Boganda.
Un bel exemple nous est donné par le Président de la République, Professeur Faustin Archange Touadéra depuis son accession à la magistrature suprême de l’Etat qui, à seulement quatre (4) années de gouvernance, a su vite misé sur la promotion de la défense nationale, ce que même l’ancien président centrafricain François Bozizé Yangouvonda qui était un «Général» des armées et qui a gouverné ce pays pendant 10 ans, n’ont pas daigné faire. Le fait même d’organiser une armée !
Faustin Archange Touadéra a opté une politique où chaque année, tout en focalisation suffisamment sur le recrutement des soldats, les former, et les équiper pour faire l’armée centrafricaine une armée de garnison.
Suite à des efforts déployés par le Président de la République, Professeur Faustin Archange Touadara dans le recrutement des jeunes dans l’armée et leur formation, surtout celle bénéficiée de la part des instructeurs militaires russes à Bérengo, a poussé certains observateurs à qualifier le Chef de l’Etat de «Chef de guerre».
Il est temps de reconnaitre que les Forces Armées Centrafricaines sont désormais des professionnelles et n’accepteraient plus être humiliées. C’est dans le malheur qu’on reconnait les vrais amis. C’est le cas de la Fédération de Russie qui ne cesse de voler au secours de l’armée centrafricaine. Grâce à ces formations reçues à Bérengo, les Forces Armées Centrafricaines commencent à être déployées dans les villes dans les villes de provinces.