11 fonds européens de développement apportent le soutien financier à la RCA

17 Novembre 2019

Le 15 novembre le Ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération Félix Moloua et la Directrice pour l’Afrique Centrale et Australe de la Commission européenne Francesca Di Mauro ont signé une convention de financement pour un montant de 4 millions d’euros ( environ 2,6 milliards de francs CFA ). Ces arrangements ont été conclus dans le cadre du programme REPASOCC ( Renforcement et participation de la société civile centrafricaine ).

Cette convention suppose le financement de différents secteurs centrafricains par 11 fonds européens de développement et a pour l’objet de promouvoir la gouvernance démocratique et citoyenne basée sur les droits et des obligations en RCA.

La cohésion sociale et la réconciliation prévues par l’Accord sont les unes des priorités du Gouvernement centrafricain. Les autorités du pays font tout leur possible, y compris la coopération avec les partenaires étrangers, pour favoriser un environnement propice à la participation de tous les acteurs aux processus de la société.

Francesca Di Mauro souligne que la participation de la société civile contribue à la construction solide d’un pays : « La participation de la société civile dans les processus politiques est essentielle pour élaborer des politiques inclusives et efficaces. Elles contribuent ainsi à la construction d’États plus solides, plus redevables de leurs actes et plus légitimes, ce qui débouche sur une cohésion sociale accrue et des démocraties plus ouvertes et plus fortes ».

Félix Moloua a aussi défini l’importance de ce programme : « La particularité du programme de renforcement de la participation de la société civile centrafricaine est qu’il soit en cohérence avec les deux premiers piliers du RCPCA à savoir ; assurer la paix et la réconciliation, renouer le contrat social entre l’État et les populations. Ce programme est donc une réponse adaptée à la situation complexe de notre pays ».

Grâce au programme REPASOCC, les organisations de la société civile seront capables d’influencer la gouvernance et les politiques sectorielles dans une approche basée sur les droits.